"Il est insolent de facilité"

vendredi 17 juin 2011

Poligné express

Face A : Avant le calvaire

Cher journal, deux mois se sont écoulés depuis mon arrivée à Casa de Levada et je dois partir vers de nouveaux horizons. Je viens de rendre ma copie de l'examen de viticulture (oui, malgré tout on a quand même eu le droit à un examen). Je suis inquiet. Non pas pour la qualité de mes réponses mais plutôt pour la qualité de mon écriture qui se dégrade de jours en jours. Je vais sans doute devoir trouver un stage de fin d'étude en Egypte si je veux trouver un maitre de stage qui me comprenne.

Dans quelques heures (et après avoir pris soin de vérifier les niveaux d'huile, liquide de refroidissement, liquide de vitre, liquide vaisselle...), j'embarque pour la Bretagne en compagnie de, part ordre non alphabétique : Eugen, Anna, Vanessa et Lynn. Si le voyage aller fut chargé en émotion, le voyage retour lui, risque d'être chargé en bagages. Nous ferons un ptit stop à Bordeaux pour y déposer Lynn qui a "rendez-vous en terre inconnue". Ça va être sympa sans GPS.

Face B : Après la marche de l'empereur
1 500 km et 19 heures de route plus tard, me voilà donc arrivé à Poligné city avec une envie de dormir de belette narcoleptique. Le voyage s'est déroulé sans encombre, des petits bouchons sur la A14 en direction de Melun mais rien de bien dérangeant. J'ai bien l'impression que je vais quand même recevoir une photo de moi dans la Xsara dans pas longtemps mais comme ça la boucle est bouclée (cf 2ème article).

Merci à tous d'avoir suivi cette deuxième saison. Vous êtes de plus en plus nombreux à nous envoyer des messages sur le facebook de l'édition. Par exemple, j'ai Skip39 qui me dit : "Moi le blog je le lis devant mon PC."

mardi 14 juin 2011

Error 404

J'ai lu sur la page d'accueil de Yahoo Actualités que la révolte gronde parce qu'il n'y pas eu d'article depuis longtemps sur ce blog. J'assume l'entière responsabilité de ce manque de suivi en me retirant définitivement de la vie de blogger. J'accuse Raphaël Baron de ne pas m'avoir fourni l'article qu'il m'a promis but I have a dream that one day I would receive it. Ich bein ein Portugais.

Plus sérieusement, j'écrirai un article avant mon départ...

PS : Tout plagiat de discours célèbres serait tout à fait fortuit.

jeudi 2 juin 2011

De Porto à Porto

Voilà maintenant plusieurs jours que vous vous connectez à ce blog, peut-être même plusieurs fois par jour pour les plus addicts d'entre vous et rien ne se passe. Vous avez eu beau relire l'article sur casa de Levada pour la 5ème fois, il vous reste ce goût amer (comme un pamplemousse sans sucre) et vous vous demandez ce qui se passe. Retrouvez le sourire car voici un nouvel article.

La semaine qui vient de s'écouler a été pour moi l'occasion de faire le guide touristique auprès de Volta venue passer une semaine de détente au Portugal. Mis a part le fait que Volta a pu découvrir le rythme de vie a la portugaise, ce séjour a surtout était l'occasion de faire un remake du road trip en Nouvelle-Zélande version court métrage et avec une voiture opérationnelle. Nous sommes donc partis explorer la région du Vinho Verde comprenez "Vin Vert" durant 3 jours.

Départ pour Guimaraes de bon matin, vers 14h, sous un soleil de plomb, avec un moral d'acier, des chaussures nikel, étain pas l'ordinateur j'arrête les blagues sur le tableau périodique des éléments de Mendeleiev. Cette ville est importante d'un point de vue historique car elle a participe a la construction du Portugal. Moi non plus je ne sais pas ce que ca veut dire, rassurez-vous. L'intérêt de cette ville réside essentiellement dans son centre, historique lui aussi, très cosy.


A Braga (dabra), nous sommes arrivés un jour de fête romaine. Des gladiateurs, des toges, des raisins et même des danseurs du ventre ont célébré la ville dont l'influence romaine est très forte. Mais avant cela, la sortie dans la ville la plus convaincu catholiquement parlant aura surtout été l'occasion de se rendre à Bom Jesus, un lieu de culte pour les pèlerins du monde entier. Sur la photo ci-dessous, les plus acharnés et le plus motivés d'entre eux devaient monter les marches sur les genoux!





Le soir, nous nous sommes fait réveiller à Ponte de Lima par le défilé des tambourineurs du club des artistes en devenir qui se produisait dans les rues devant une foule de 7 touristes surpris et circonspect à la fois. Mis à part çà; Ponte de Lima est une ville "captivante".


 Après toutes ces visites, nous avons pris un repos plus que mérité sur la plage de Viana do Castelo avant de rallier le bivouac à Porto le soir-même. La boucle était bouclé et il ne nous restait plus qu'à nous rendre chez Taylor's (non, fermé), chez Croft (çà va fermer), ok chez Offley (çà ferme pas mais la visite est en portugais). pour une visite et dégustation de Porto. En toute honnêteté, on a mieux compris la dégustation que la visite car le portugais reste une langue... étrangère.
Petit conseil si vous faites une visite de cave, les guides parlent plusieurs langues alors évitez les phrases du genre : "comprends rien du tout."


Volta a virevolté et c'est maintenant au tour de Raph et peut-être Richard (on sait pas encore c'est le suspense), de me rejoindre.

vendredi 20 mai 2011

Casa de Levada

C'est ainsi que se nomme le refuge dans lequel mes amis et moi vivons depuis plus d'un mois maintenant. Quand je dis refuge, le mot est peut-être mal choisi car il s'agit en fait d'un domaine énorme dans lequel ont été rénovées 6 ou 7 maisons (on sait pas trop et on sait pas compter non plus faut dire ce qui est) pour accueillir les touristes. En bons touristes que nous sommes, nous avons eu la chance de profiter de ce site (recommandé par le Lonely Planet) grâce à la mafia portugaise dont Ana est la marraine.


Nous partîmes 10 et arrivèrent 11 étant donné que Ivan le basque nous a rejoint deux semaines après le début des cours pour profiter un peu plus de l'ambiance électrique de son village et pour se payer des vacances aussi. Bien sûr, nous ne vivons pas à 11 dans la même maison, imaginez un peu le nombre de galettes saucisses qu'il faudrait préparer pour nourrir tout ce monde. Nous nous sommes divisés en deux groupes parfaitement équitables : un de 7 et un de 4 pour un total de 9 nationalités. 

Une photo artistique du jardin enfin je sais pas enfin peut-être










Quelques informations pratiques au cas où vous voudriez louer une nuitée ou deux ici. Située au coeur de Vila Real, cette demeure remise à neuf vous accueille toute l'année petits et grands. Venez profiter du jardin réaménagé mais qui a su conserver ses terrasses, vestiges d'un vignoble ancien. Il fait trop chaud pour travailler ? Pas de panique, une piscine vous attend dans le fond du jardin (à côté de la cabane), c'est un charmant petit trou tout entouré d'herbe tondue chaque jour par le jardinier. La cuisine vous offre une vue sur la rocade certes mais aussi sur les vignes. Équipée de 3 chambres, 3 salles de bains, 2 cuisines, et tutti fruti, c'est vraiment chouette.

Admirez la toile de maître dans le salon
La salle des fêtes










Cette maison vous semble parfaite et pourtant des phénomènes inexpliqués se produisent régulièrement : les lavabos s'écrasent au sol tout seul si on met trop d'eau dedans, les tables en verre se brisent comme du verre, les éviers fuient par des trous imaginaires, bref c'est Alice au pays des merdouilles.

La deuxième cuisine transformée en souk
Ma chambre










Si le nombre de soirées, barbecues, concours de cuisines, tournois de belote et autres parties de water polos était inversement proportionnel au nombre d'heures de cours en début de séjour, nous avons considérablement lever le pied aujourd'hui car on a trop de boulot maintenant. Et aussi parce que c'est long de nettoyer la zone laissée par trente convives le lendemain.

Cependant, l'arrivée de LA en fin de semaine puis de Raph et Richard début juin risque fort de changer la donne, mais ceci est une autre histoire...

dimanche 15 mai 2011

Entre les vignes

On a parlé vins un peu, on a parlé tourisme beaucoup, parlons un peu études maintenant. Ce paragraphe risque malheureusement d'être un peu plus court que les autres car comme pressenti les études ne prennent pas la place la plus importante dans mon agenda. Je le regrette très sincèrement et tiens d'ores et déjà à m'excuser auprès de tout ceux qui bossent comme des acharnés toute la journée et qui ont une pile de repassage énorme dans le salon parce que l'aspirateur a lâché prise entre le canapé et la commode pendant que le chat refaisait les carreaux avec ses pattes pleines de terres. 

Les cours ont commencé il y a 4 semaines par une mise à niveau en portugais. L'objectif : savoir rentrer dans un lieu publique sans que personne ne dise : "Okay, you can speak in English if you want". Pour cela, 3 semaines de cours intensifs étaient prévus, du moins c'est comme çà qu'on nous l'a vendu. Les responsables du Master sont de bons commerciaux et seraient sans doute sacrément efficaces dans un camion de Magasins Bleus ou de Maximo.
Voici un florilège des évènements qui nous ont permis de passer trois semaines en mode Costa Croisières. Notre professeur était absent le premier jour pour la présentation du module. Elle a ensuite longuement hésité à nous faire cours le deuxième jour pour cause de rage de dent. Les cours ont lieu uniquement le matin de 9h à 12h30. Sur les 30h de cours prévues initialement, nous avons dû en avoir à peine 20 si on enlève les pauses et différents contre-temps. L'examen final aura duré 30 minutes et l'ensemble des questions nous ont été traduites en anglais pour éviter toute forme de quiproquo fâcheux. Inutile de vous dire qu'il nous est difficile de comprendre la réaction à chaud de Cristiano Ronaldo après son quadruplé contre Séville.

Après cette mise en bouche, nous avons maintenant 6 semaines pour maîtriser la viticulture. Les matinées sont consacrés aux cours à proprement parlé tandis que l'après-midi est réservé pour les projets de groupe. Personnellement, je travaille avec 3 camarades de classe sur l'ampélographie. Non ce mot ne regroupe pas l'ensemble des personnes qui écrivent sur des ampoules. D'ailleurs, si quelqu'un peut me donner une définition de ce mot sans regarder sur google, chapeau. 
Enfin, tous les vendredis, c'est la grande vadrouille dans les domaines viticoles et musées alentours. 

Voilà donc un aperçu de mon emploi du temps quotidien. Il ressemble curieusement à celui que nous avions en Nouvelle-Zélande avec la connexion internet en moins. 

Oui je sais il n'y a pas de photos cette fois donc on voici une pour vous donner un avant goût du sujet de mon prochain article : minha casa !


lundi 9 mai 2011

On the road again again

Je ne pensais pas écrie la suite de notre voyage au Portugal si tôt mais il s'avère que notre première journée de cours de viticulture a été largement écourtée pour votre plus grand plaisir je n'en doute pas.

Suite de notre voyage dans la ville d'Evora. Adieu plage, coquillages et crustacés ; bonjour chênes lièges, mégalithes, vignes et charolaises (à confirmer sur les photos car mon passé d'agriculteur est désormais lointain). Petite note explicative sur les chênes lièges : le Portugal est le premier producteur de bouchon de liège. Il se récupère sur l'écorce des chênes du même nom. L'écorce se régénère tous les dix ans. Les vaches présentes dans les champs de chênes n'ont aucun rôle à jouer dans la production de liège.

Chênes lièges

Charolaises ou pas ?
Quelle est la probabilité de rencontrer, un lundi matin, sur le plus grand site mégalithiques du Portugal, des redonnais qui vous parle, pendant 1h  des alignements de Carnac et de Saint Just que vous n'avez malheureusement jamais vu ? Elle doit sans doute être aussi grande que celle de croiser un kiwi en plein centre d'Auckland le jour de la Saint Patrick et pourtant. Ça m'apprendra à faire 35 heures d'avion pour voir un nouveau pays alors que je n'ai encore jamais vu les sites immanquables bretons.Au moins je connais les alignements du 21ème siècle à Beauregard....


La visite de l'après midi avait un motif tout à fait professionnel : découvrir un des plus gros producteurs de vin et d'huile d'olive du pays. Rendez-vous compte ils possèdent des cuves de 125 000 litres soit l'équivalent de... 500 baignoires (inutile cette comparaison).
Concernant l'huile d'olive, petit problème mathématique : dans son champ, Nuno a trois oliviers ; oui je sais c'est pas beaucoup mais c'est pour l'exemple. Dans une année, Nuno et sa femme Paola consomment 15 litres d'huile d'olive. Pour satisfaire leurs besoins, Nuno a besoin d'acheter 3 litres d'huile d'olive à Ana qui vend son huile sur le marché d'Evora le samedi matin. Sachant qu'un olivier a un rendement de 20%, combien de kilos d'olives produit un olivier. Vous avez 3 heures. Les règles en fer sont interdites, si j'en prends un à tricher c'est 0, je me poserai pas de questions de savoir pour qui, pour quoi.




Lisbonne et Ana nous ont accueilli le soir même à Lisbonne par un repas royal où nous avons pu découvrir un aspect de la cuisine traditionnelle portugaise : le Limiano (un fromage crémeux à consommer avec de la gelée de coing) et la mousse au chocolat revisitée, comme disent les professionnels, à base de mascarpone, porto et cacao...

Quand nous allons dans une capitale, le jeu est de visiter les alentours pour commencer. C'est ainsi que nous nous sommes retrouvés à Sintra, une ville très touristique remplie de touristes. Nous y avons découverts les azulejos, rien à voir avec les spéculos, ce sont des carreaux traditionnelles portugais qui ornent les façades des maisons.


 Pour rester sur l'aspect découvertes, nous avons dégusté les Pasteis de Belem. J'aurais bien aimé vous donner la recette de ce petit gâteau sur feuille de brique mais seuls trois personnes connaissent la vraie recette traditionnelle. L'établissement dans lequel nous les avons dégusté accueille lui aussi de nombreux touristes intrigués par ce que nous explique le guide du routard 1982. L'été, près de 15 000 pasteis sont servies chaque jour! Rendez-vous compte c'est l'équivalent de la moitié de la capacité d'accueil du Stade Rennais.

Le lendemain, dernier jour de notre aventure, nous nous sommes rendus dans les lieux principales de Lisbonne qui compte 2 000 000 d'habitants. La ville est consitituée de 7 collines, il est donc facile d'avoir des points de vue magnifiques sur les alentours.
Autre curiosité, une tour est plantée en plein cœur de la ville pour permettre aux touristes que nous sommes de payer d'abord puis de monter à son sommet pour avoir encore une fois une très belle vue sur le quartier de Baixa. Toutristes un jour touristes toujours, la journée se termine dans un bar où défilent les uns après les autres le chantuer du fameux fado, le chant traditionnel portugais.




Le retour à la vie réelle à Vila Real s'est fait tout en douceur et les cours de viticulture vont commencer, du moins on l'espère tous...








vendredi 6 mai 2011

On the road again

Je ne vous ai pas encore parlé des cours que je suis ici à Vila Real et pour cause je n'ai pas encore réussi à mémoriser totalement le trajet qui mène à l'école, c'est dire si on y va souvent. Avec un titre comme celui-là, vous comprenez bien que ce n'est pas aujourd'hui que je vais disserter sur le système éducatif portugais.

Le programme du module de langue portugais que nous suivons consiste en 30 heures de cours. La prof ayant réussi à caser ces 30 heures (pauses inclues) durant les deux premières semaines, nous avons pu profiter de la dernière semaine pour voir du pays.


Accompagné de mes deux acolytes Grégoire et Eugen, me voilà parti sur la côte ouest direction Vila Nova de Milfontes. 6 heures de route et un paquet de chocos plus tard, nous arrivons à Praia do malhao, une plage semblable à celle de la mine d'or à Pénestin. Nous n'avons pa eu beaucoup de temps pour préparer ce voyage mais on a manqué de rien, à part peut-être d'une table de camping, d'une tente, de tapis de sol ou encore d'une lampe de poche mais on peut très bien vivre sans.

Dédicace à Mortier Matériaux











Après une toilette de chat en bord de mer et un petit coup de pâte à dents, nous repartons à Sagres pour admirer le cap saint Vincent. C'est le point le plus au sud ouest de l'Europe et aussi le point de départ de nombreux explorateurs "partis chercher un avenir meilleur" dixit Phillippe Lavil. Évidemment lorsque nous sommes arrivés, il était fermé donc là je peux placer un casselanetienne, nous sommes partis à l'aventure dans une crique faire un barbecue sur la plage. Après une descente difficile, la récompense est de taille pour nos campeurs de l'extrême.



Nos aventuriers du dimanche ayant survécu, nous pouvons continuer notre route vers Olhao où a lieu chaque samedi matin le marché aux poissons et aux fruits et aux légumes et aux jambons et aux fromages. C'est ici que nous avons pu mesurer la générosité des portugais prêts à nous faire découvrir les spécialités locales comme le thon séché et salé (bien salé), un fruit à 5 noyaux dont j'ai oublié le nom, un gâteau à la cannelle, sucre, beurre, amande qui lui n'a pas de nom ou encore un fromage de chèvre local appelé Limiano.
Le petit détour par le parc naturel de Ria Formosa a été le tournant du voyage. Nous y avons pris la saucée déculottée du siècle qui a engendrée une odeur de renard humide dans la voiture pour le restant du voyage.



Le soir même, nous arrivons à Tavira et profitons de l'île de Tavira. Un des plus beaux endroits de ce voyage sans aucun doute.

 








Vous êtes fatigués de lire et moi d'écrire donc on verra la suite un peu plus tard... Au programme : une ville abandonnée, une tour imprenable et une hydre à 6 têtes.

mardi 26 avril 2011

Vila Real : la station cosy

Certains d'entre vous doivent se dire : "Mais qu'est-ce que c'est que ces titres qui ne veulent rien dire ?" Le fait est que ce blog est destiné à plusieurs groupes de personnes ayant chacun leur vision des choses. Il est très difficile pour moi de faire en sorte que chacun comprenne tout. L'objectif est que le nombre de phrases incomprises soit néanmoins inférieur au nombre de phrases comprises. Si ce n'est pas le cas, envoyez moi un courrier recommandé avec accusé de réception à Casa De Levada et je verrai ce que je peux faire.

Vila Real nous a accueilli d'une bien drôle de manière. Après avoir passé moins de 24 heures dans le pays, les premiers autochtones auxquels nous ayons réellement eu à faire ont été... des policiers. Trop habitué à rouler à gauche lorsqu'il part en voyage, notre ami Volt s'est trouvé totalement perdu au début de cette nouvelle aventure. Alors qu'il rentrait tranquillement des cours à 10h30 direction le centre ville, il n'aperçut pas ce panneau et tourna à gauche. Quoi vous finissez les cours à 10h30 ?



C'est alors que tout alla très vite, des klaxons retentirent, des doigts se tendirent et des policiers apparirent de nulle part. On dit apparèrent ? L'un d'entre eux nous invita à le suivre un peu plus loin. Ce genre d'invitation ne peut pas se décliner même quand on est pressé. Il nous factura 25 euros ce manque d'attention... Comment on dit en portugais ? Ah oui, Bem Vindo.


Je vous avais promis de l'action et bien en voilà encore un échantillon. Jeudi soir fut l'occasion d'un affrontement sans merci entre 5 groupes de deux cuisiniers. A la façon Top chef, l'objectif était le suivant : revisiter les lasagnes et tenter de contenter le maximum des 35 convives invités ce soir là. Grégoire et moi formions une équipe de choc, du moins c'est ce que nous croyions. Nos lasagnes, intitulées "Le chant des sirènes", étaient composés de lasagnes évidemment, fromage blanc citronné et sa ciboulette, poisson chat (c'est pas une blague), fricassé d'oignons et poivrons rouges revenus dans deux kilos de beurre et Babybel local. La dernière couche fut recouverte de pesto et quelques feuilles de basilic. Retrouvez tous les conseils de nos chefs sur comment-rater-ses-lasagnes.com.

Le verdict fut sans merci et nous avons récolté une seule des 35 voix possibles, c'est ce qui s'appelle une débandade (de morue). Grégoire a rendu son tablier et a dû quitter l'aventure.

Après une semaine un peu maussade avec l'anticyclone des Assores qui s'est abattu sur le quart Nord Est du pays, samedi fut l'occasion de partir à l'aventure direction Pinhao. Ce coin ressemble à Milford Sound (toute proportion gardée) et les collines se jettent dans le Douro. Comptez 150 euros pour une nuit dans l'un des hôtels du coin.




mercredi 20 avril 2011

Eskeri kasko

Le coup d'envoi de nos deux mois de voyage a été donné vendredi dernier avec pour premier objectif : faire rentrer la totalité de nos bagages dans le coffre de la Xsara gris métallisé. Cet objectif a été rempli mais non sans conséquence. Ainsi, bien qu'aucun bagage n'ait fini sur le toit, nous avons dû laisser le piano à Angers... mais on a gardé le pianiste ! Je resterai donc un éternel flutiste.
18h : nous voilà partis, chargés comme des bourricots, direction le Pais Vasco. Tous les bagages ne pouvant pas rentrer dans le coffre, la banquette arrière est pliée sur le dos de Lynne Baker tandis que Grégoire tente tant bine que mal de caser ses jambes entre le jambon moldave et le dossier d'Eugène. Courage, plus que 8h de route !




Après s'être perdu à Niort (ne me demandez pas comment on s'est perdu sur une autoroute) puis au Pays Basque, nous avons finalement atteint notre deuxième objectif : arriver au Pays Basque (le pays d'Ivan) dans la nuit de vendredi. Objectif plus que rempli puisque nous avons retrouvé un échantillon de la troupe du Master Vintage à 3h du matin. Oui c'est tard !

Ca fait des trucs bizarres les photos panoramiques
Un petit thé vert à l'U2 et une "bonne" nuit de sommeil dans la voiture et nous voilà partis à la "bodega" dans laquelle Ivan travaile depuis 5 ans et qui produit le meilleur vin de la Rioja : Contador. Chateau Margaux et Yquem peuvent se rhabiller, Contador c'est un peu la rue de la Paix au Monopoly (désolé c'est la seule métaphore que j'ai trouvé). Récompensé par Parker (le Jean-François Piège du vin) en 2004 et 2005 par une note de 100 points, c'est une référence internationale.




Suite de la visite après une bonne paëlla en compagnie des amis d'Ivan dans la ville de Laguardia. C'est une ville touristique qui ressemble un peu à Saint-Malo sans la mer mais avec une vue sur les colline set les bodegas alentours imprenables. La journée se terminera au restaurant de la mère d'Ivan. Ouvert depuis 40 ans, i propose la même carte depuis sa création. Au menu : légumes de toutes sortes parfaitement cuisinés, trippes, joues de boeuf, côtes de boeuf, fromage basque, gelée de coings, café, pause café pousse toi d'là que jm'y mette. Le diner se terminera en une soirée débats plus qu'animée, comme les dessins oui Alex.


Le lendemain à 9h ou plutôt 11h30, départ pour Vila Real... Le début des hostilités et de la découverte du forfait Moche...

mardi 5 avril 2011

C'est reparti pour un tour

La Nouvelle-Zélande a laissé des traces dans l'esprit de chacun de vous et comme toute bonne série, vous vous demandez à quand la saison 2. Elle débute maintenant, branchez votre Livebox, éteignez les portables, arrêtez de twitter car vous n'allez pas être déçu. Avec une intro comme celle-là, j'ai pas intérêt à vous sortir du Derrick.

Pour cette nouvelle saison de "Voyages au bord de la mer", le cadre choisi est encore une fois idyllique : une bande d'étudiants internationaux, de grandes villas au Portugal, des cours de viticulture. Tout est paisible, le moindre détail a été calculé mais comme vous vous en doutez, des évènements imprévus vont venir bouleverser la tranquillité des protagonistes...


Pour ceux qui n'auraient pas lu l'interview du réalisateur dans le Franche Dimanche à paraitre mardi en 8, voici le pitch du délire : Dans le cadre de leurs études, les étudiants du Master Vintage vont suivre 3 semaines de cours de portugais suivis de 5 semaines de cours de viticulture à Vila Real. Pour leur confort et leur réussite, ils ont déniché des maisons toutes plus incroyables les unes que les autres. Le personnage principal comme à son habitude, a planifié les moindres détails de son arrivée dans ce nouveau pays :
- vendredi 15 avril :
     - Départ de Rennes direction Angers pour récupérer Grégoire, Eugen et Lynne et aussi un piano (on y reviendra)
     - Arrivée au Pays Basque chez Ivan (le basque)
- Samedi 16 avril :
     - Visite du Pays baque, Dégustation de gâteau basque, Partie de pelote basque, Match de basquette... S'il me manque des cliché, merci de bien vouloir les rajouter.
- Dimanche 17 avril :
    - Départ pour Vila Real et emménagement dans la nouvelle maison. Notre maison se divise en deux parties : l'une réservée à Ana, Aurore, Itay et Wenjun et la seconde destinée à Fernando, Lynne, Julien, Eugen, Grégoire, Ivan et moi-même.
Une description plus précise de chacun des acteurs sera fournie ultérieurement.

Le site pour voir quelques photos de la maison : http://www.casadalevada.com/

Tout ceci s'effectuera sous certaines réserves : la voiture fonctionne correctement (je ne reviendrai pas ici sur les péripéties du van en Nouvelle-Zélande mais l'expérience prouve que la mécanique peut parfois être grippée), les covoitureurs n'ont pas le mal de Xsara, la villa n'a pas été revendue... Toute sorte de choses imprévisibles mais qui peuvent arriver malgré tout.

NB : Volta a décidé de rester à Paris mais c'est confidentiel... Je suis donc le seul rédacteur pour cette deuxième saison. Pour cette raison, les couleurs dans le texte vont être supprimées. Veuillez nous en excusez par avance en espérant que cela ne nuise pas à la lisibilité des articles.
En cas de réclamation, adressez vous directement au service client et tapez sur la touche #, puis attendez un peu et tapez votre code de sécurité sociale. Suite à cela, jouez la lettre à Elise à l'harmonica en composant les 4 chiffres de votre digicode. Si vous n'avez pas de digicode, raccrochez et recommencez.

Bon voyage à tous...