"Il est insolent de facilité"

mardi 26 avril 2011

Vila Real : la station cosy

Certains d'entre vous doivent se dire : "Mais qu'est-ce que c'est que ces titres qui ne veulent rien dire ?" Le fait est que ce blog est destiné à plusieurs groupes de personnes ayant chacun leur vision des choses. Il est très difficile pour moi de faire en sorte que chacun comprenne tout. L'objectif est que le nombre de phrases incomprises soit néanmoins inférieur au nombre de phrases comprises. Si ce n'est pas le cas, envoyez moi un courrier recommandé avec accusé de réception à Casa De Levada et je verrai ce que je peux faire.

Vila Real nous a accueilli d'une bien drôle de manière. Après avoir passé moins de 24 heures dans le pays, les premiers autochtones auxquels nous ayons réellement eu à faire ont été... des policiers. Trop habitué à rouler à gauche lorsqu'il part en voyage, notre ami Volt s'est trouvé totalement perdu au début de cette nouvelle aventure. Alors qu'il rentrait tranquillement des cours à 10h30 direction le centre ville, il n'aperçut pas ce panneau et tourna à gauche. Quoi vous finissez les cours à 10h30 ?



C'est alors que tout alla très vite, des klaxons retentirent, des doigts se tendirent et des policiers apparirent de nulle part. On dit apparèrent ? L'un d'entre eux nous invita à le suivre un peu plus loin. Ce genre d'invitation ne peut pas se décliner même quand on est pressé. Il nous factura 25 euros ce manque d'attention... Comment on dit en portugais ? Ah oui, Bem Vindo.


Je vous avais promis de l'action et bien en voilà encore un échantillon. Jeudi soir fut l'occasion d'un affrontement sans merci entre 5 groupes de deux cuisiniers. A la façon Top chef, l'objectif était le suivant : revisiter les lasagnes et tenter de contenter le maximum des 35 convives invités ce soir là. Grégoire et moi formions une équipe de choc, du moins c'est ce que nous croyions. Nos lasagnes, intitulées "Le chant des sirènes", étaient composés de lasagnes évidemment, fromage blanc citronné et sa ciboulette, poisson chat (c'est pas une blague), fricassé d'oignons et poivrons rouges revenus dans deux kilos de beurre et Babybel local. La dernière couche fut recouverte de pesto et quelques feuilles de basilic. Retrouvez tous les conseils de nos chefs sur comment-rater-ses-lasagnes.com.

Le verdict fut sans merci et nous avons récolté une seule des 35 voix possibles, c'est ce qui s'appelle une débandade (de morue). Grégoire a rendu son tablier et a dû quitter l'aventure.

Après une semaine un peu maussade avec l'anticyclone des Assores qui s'est abattu sur le quart Nord Est du pays, samedi fut l'occasion de partir à l'aventure direction Pinhao. Ce coin ressemble à Milford Sound (toute proportion gardée) et les collines se jettent dans le Douro. Comptez 150 euros pour une nuit dans l'un des hôtels du coin.




mercredi 20 avril 2011

Eskeri kasko

Le coup d'envoi de nos deux mois de voyage a été donné vendredi dernier avec pour premier objectif : faire rentrer la totalité de nos bagages dans le coffre de la Xsara gris métallisé. Cet objectif a été rempli mais non sans conséquence. Ainsi, bien qu'aucun bagage n'ait fini sur le toit, nous avons dû laisser le piano à Angers... mais on a gardé le pianiste ! Je resterai donc un éternel flutiste.
18h : nous voilà partis, chargés comme des bourricots, direction le Pais Vasco. Tous les bagages ne pouvant pas rentrer dans le coffre, la banquette arrière est pliée sur le dos de Lynne Baker tandis que Grégoire tente tant bine que mal de caser ses jambes entre le jambon moldave et le dossier d'Eugène. Courage, plus que 8h de route !




Après s'être perdu à Niort (ne me demandez pas comment on s'est perdu sur une autoroute) puis au Pays Basque, nous avons finalement atteint notre deuxième objectif : arriver au Pays Basque (le pays d'Ivan) dans la nuit de vendredi. Objectif plus que rempli puisque nous avons retrouvé un échantillon de la troupe du Master Vintage à 3h du matin. Oui c'est tard !

Ca fait des trucs bizarres les photos panoramiques
Un petit thé vert à l'U2 et une "bonne" nuit de sommeil dans la voiture et nous voilà partis à la "bodega" dans laquelle Ivan travaile depuis 5 ans et qui produit le meilleur vin de la Rioja : Contador. Chateau Margaux et Yquem peuvent se rhabiller, Contador c'est un peu la rue de la Paix au Monopoly (désolé c'est la seule métaphore que j'ai trouvé). Récompensé par Parker (le Jean-François Piège du vin) en 2004 et 2005 par une note de 100 points, c'est une référence internationale.




Suite de la visite après une bonne paëlla en compagnie des amis d'Ivan dans la ville de Laguardia. C'est une ville touristique qui ressemble un peu à Saint-Malo sans la mer mais avec une vue sur les colline set les bodegas alentours imprenables. La journée se terminera au restaurant de la mère d'Ivan. Ouvert depuis 40 ans, i propose la même carte depuis sa création. Au menu : légumes de toutes sortes parfaitement cuisinés, trippes, joues de boeuf, côtes de boeuf, fromage basque, gelée de coings, café, pause café pousse toi d'là que jm'y mette. Le diner se terminera en une soirée débats plus qu'animée, comme les dessins oui Alex.


Le lendemain à 9h ou plutôt 11h30, départ pour Vila Real... Le début des hostilités et de la découverte du forfait Moche...

mardi 5 avril 2011

C'est reparti pour un tour

La Nouvelle-Zélande a laissé des traces dans l'esprit de chacun de vous et comme toute bonne série, vous vous demandez à quand la saison 2. Elle débute maintenant, branchez votre Livebox, éteignez les portables, arrêtez de twitter car vous n'allez pas être déçu. Avec une intro comme celle-là, j'ai pas intérêt à vous sortir du Derrick.

Pour cette nouvelle saison de "Voyages au bord de la mer", le cadre choisi est encore une fois idyllique : une bande d'étudiants internationaux, de grandes villas au Portugal, des cours de viticulture. Tout est paisible, le moindre détail a été calculé mais comme vous vous en doutez, des évènements imprévus vont venir bouleverser la tranquillité des protagonistes...


Pour ceux qui n'auraient pas lu l'interview du réalisateur dans le Franche Dimanche à paraitre mardi en 8, voici le pitch du délire : Dans le cadre de leurs études, les étudiants du Master Vintage vont suivre 3 semaines de cours de portugais suivis de 5 semaines de cours de viticulture à Vila Real. Pour leur confort et leur réussite, ils ont déniché des maisons toutes plus incroyables les unes que les autres. Le personnage principal comme à son habitude, a planifié les moindres détails de son arrivée dans ce nouveau pays :
- vendredi 15 avril :
     - Départ de Rennes direction Angers pour récupérer Grégoire, Eugen et Lynne et aussi un piano (on y reviendra)
     - Arrivée au Pays Basque chez Ivan (le basque)
- Samedi 16 avril :
     - Visite du Pays baque, Dégustation de gâteau basque, Partie de pelote basque, Match de basquette... S'il me manque des cliché, merci de bien vouloir les rajouter.
- Dimanche 17 avril :
    - Départ pour Vila Real et emménagement dans la nouvelle maison. Notre maison se divise en deux parties : l'une réservée à Ana, Aurore, Itay et Wenjun et la seconde destinée à Fernando, Lynne, Julien, Eugen, Grégoire, Ivan et moi-même.
Une description plus précise de chacun des acteurs sera fournie ultérieurement.

Le site pour voir quelques photos de la maison : http://www.casadalevada.com/

Tout ceci s'effectuera sous certaines réserves : la voiture fonctionne correctement (je ne reviendrai pas ici sur les péripéties du van en Nouvelle-Zélande mais l'expérience prouve que la mécanique peut parfois être grippée), les covoitureurs n'ont pas le mal de Xsara, la villa n'a pas été revendue... Toute sorte de choses imprévisibles mais qui peuvent arriver malgré tout.

NB : Volta a décidé de rester à Paris mais c'est confidentiel... Je suis donc le seul rédacteur pour cette deuxième saison. Pour cette raison, les couleurs dans le texte vont être supprimées. Veuillez nous en excusez par avance en espérant que cela ne nuise pas à la lisibilité des articles.
En cas de réclamation, adressez vous directement au service client et tapez sur la touche #, puis attendez un peu et tapez votre code de sécurité sociale. Suite à cela, jouez la lettre à Elise à l'harmonica en composant les 4 chiffres de votre digicode. Si vous n'avez pas de digicode, raccrochez et recommencez.

Bon voyage à tous...