Suite de notre voyage dans la ville d'Evora. Adieu plage, coquillages et crustacés ; bonjour chênes lièges, mégalithes, vignes et charolaises (à confirmer sur les photos car mon passé d'agriculteur est désormais lointain). Petite note explicative sur les chênes lièges : le Portugal est le premier producteur de bouchon de liège. Il se récupère sur l'écorce des chênes du même nom. L'écorce se régénère tous les dix ans. Les vaches présentes dans les champs de chênes n'ont aucun rôle à jouer dans la production de liège.
Chênes lièges |
Charolaises ou pas ? |
La visite de l'après midi avait un motif tout à fait professionnel : découvrir un des plus gros producteurs de vin et d'huile d'olive du pays. Rendez-vous compte ils possèdent des cuves de 125 000 litres soit l'équivalent de... 500 baignoires (inutile cette comparaison).
Concernant l'huile d'olive, petit problème mathématique : dans son champ, Nuno a trois oliviers ; oui je sais c'est pas beaucoup mais c'est pour l'exemple. Dans une année, Nuno et sa femme Paola consomment 15 litres d'huile d'olive. Pour satisfaire leurs besoins, Nuno a besoin d'acheter 3 litres d'huile d'olive à Ana qui vend son huile sur le marché d'Evora le samedi matin. Sachant qu'un olivier a un rendement de 20%, combien de kilos d'olives produit un olivier. Vous avez 3 heures. Les règles en fer sont interdites, si j'en prends un à tricher c'est 0, je me poserai pas de questions de savoir pour qui, pour quoi.
Lisbonne et Ana nous ont accueilli le soir même à Lisbonne par un repas royal où nous avons pu découvrir un aspect de la cuisine traditionnelle portugaise : le Limiano (un fromage crémeux à consommer avec de la gelée de coing) et la mousse au chocolat revisitée, comme disent les professionnels, à base de mascarpone, porto et cacao...
Quand nous allons dans une capitale, le jeu est de visiter les alentours pour commencer. C'est ainsi que nous nous sommes retrouvés à Sintra, une ville très touristique remplie de touristes. Nous y avons découverts les azulejos, rien à voir avec les spéculos, ce sont des carreaux traditionnelles portugais qui ornent les façades des maisons.
Pour rester sur l'aspect découvertes, nous avons dégusté les Pasteis de Belem. J'aurais bien aimé vous donner la recette de ce petit gâteau sur feuille de brique mais seuls trois personnes connaissent la vraie recette traditionnelle. L'établissement dans lequel nous les avons dégusté accueille lui aussi de nombreux touristes intrigués par ce que nous explique le guide du routard 1982. L'été, près de 15 000 pasteis sont servies chaque jour! Rendez-vous compte c'est l'équivalent de la moitié de la capacité d'accueil du Stade Rennais.
Le lendemain, dernier jour de notre aventure, nous nous sommes rendus dans les lieux principales de Lisbonne qui compte 2 000 000 d'habitants. La ville est consitituée de 7 collines, il est donc facile d'avoir des points de vue magnifiques sur les alentours.
Autre curiosité, une tour est plantée en plein cœur de la ville pour permettre aux touristes que nous sommes de payer d'abord puis de monter à son sommet pour avoir encore une fois une très belle vue sur le quartier de Baixa. Toutristes un jour touristes toujours, la journée se termine dans un bar où défilent les uns après les autres le chantuer du fameux fado, le chant traditionnel portugais.
Le retour à la vie réelle à Vila Real s'est fait tout en douceur et les cours de viticulture vont commencer, du moins on l'espère tous...
On en apprend des choses, j'ai toujours cru que les bouchons de liège venaient de Belgique !
RépondreSupprimerEt sinon, je tente une réponse: 20 kilos
Ca bosse dur ! ET
RépondreSupprimer20 kilos à ma droite. Qui dit mieux ?
RépondreSupprimer25 kilos? Mais c'est bien sur sans prendre en considération la couleur des baies ainsi que l'âge du père de Nuno.
RépondreSupprimerPère qui d'ailleurs aime beaucoup aider Ana au marché le matin. Enfin, ce ne sont que des "on-dit"...