"Il est insolent de facilité"

vendredi 6 mai 2011

On the road again

Je ne vous ai pas encore parlé des cours que je suis ici à Vila Real et pour cause je n'ai pas encore réussi à mémoriser totalement le trajet qui mène à l'école, c'est dire si on y va souvent. Avec un titre comme celui-là, vous comprenez bien que ce n'est pas aujourd'hui que je vais disserter sur le système éducatif portugais.

Le programme du module de langue portugais que nous suivons consiste en 30 heures de cours. La prof ayant réussi à caser ces 30 heures (pauses inclues) durant les deux premières semaines, nous avons pu profiter de la dernière semaine pour voir du pays.


Accompagné de mes deux acolytes Grégoire et Eugen, me voilà parti sur la côte ouest direction Vila Nova de Milfontes. 6 heures de route et un paquet de chocos plus tard, nous arrivons à Praia do malhao, une plage semblable à celle de la mine d'or à Pénestin. Nous n'avons pa eu beaucoup de temps pour préparer ce voyage mais on a manqué de rien, à part peut-être d'une table de camping, d'une tente, de tapis de sol ou encore d'une lampe de poche mais on peut très bien vivre sans.

Dédicace à Mortier Matériaux











Après une toilette de chat en bord de mer et un petit coup de pâte à dents, nous repartons à Sagres pour admirer le cap saint Vincent. C'est le point le plus au sud ouest de l'Europe et aussi le point de départ de nombreux explorateurs "partis chercher un avenir meilleur" dixit Phillippe Lavil. Évidemment lorsque nous sommes arrivés, il était fermé donc là je peux placer un casselanetienne, nous sommes partis à l'aventure dans une crique faire un barbecue sur la plage. Après une descente difficile, la récompense est de taille pour nos campeurs de l'extrême.



Nos aventuriers du dimanche ayant survécu, nous pouvons continuer notre route vers Olhao où a lieu chaque samedi matin le marché aux poissons et aux fruits et aux légumes et aux jambons et aux fromages. C'est ici que nous avons pu mesurer la générosité des portugais prêts à nous faire découvrir les spécialités locales comme le thon séché et salé (bien salé), un fruit à 5 noyaux dont j'ai oublié le nom, un gâteau à la cannelle, sucre, beurre, amande qui lui n'a pas de nom ou encore un fromage de chèvre local appelé Limiano.
Le petit détour par le parc naturel de Ria Formosa a été le tournant du voyage. Nous y avons pris la saucée déculottée du siècle qui a engendrée une odeur de renard humide dans la voiture pour le restant du voyage.



Le soir même, nous arrivons à Tavira et profitons de l'île de Tavira. Un des plus beaux endroits de ce voyage sans aucun doute.

 








Vous êtes fatigués de lire et moi d'écrire donc on verra la suite un peu plus tard... Au programme : une ville abandonnée, une tour imprenable et une hydre à 6 têtes.

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